jeudi, mai 15, 2008

"Pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir"

Chers amis,

J'attends, comme vous, la réponse du Ministère de la Culture, suite à mon entretien du 9 novembre dernier, au Ministère, avec Madame Marie-Christine LABOURDETTE, Conseillère chargée de l'architecture, du patrimoine, des musées et de l'archéologie préventive, membre du Cabinet de Madame Christine ALBANEL, Ministre de la Culture et de la Communication.

Aux grands noms d'académiciens, d'historiens, d'écrivains qui soutiennent la pétition (Michel DEON, Jean RASPAIL, Ghislain de DIESBACH, François BLUCHE, Jean-Christian PETIFILS, Hervé PINOTEAU, Jean SEVILLIA, Lady Antonia FRASER, Reynald SECHER, René PILLORGET, Jean de VIGUERIE, François-Marie ALGOUD, Florence de BAUDUS), je vous annonce avec joie les soutiens de :

Jean-Paul BESSE, Docteur en Histoire
Pierre CHAUNU, Membre de l'Institut

et de nombreux descendants de Gardes Suisses,
d'agrégés, universitaires, Militaires, juristes, avocats, historiens, professeurs.

"Votre liste est de qualité" (Cabinet du Maire de Paris)

Près de 2100 signataires demandent qu'une plaque à la mémoire des gardes suisses, morts assassinés les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 soit apposée à la chapelle expiatoire.

Comme le Président Nicoals SARKOZY, "je suis pour ne reconnaissance des faits, pas pour le repentir".

L'assocaition Mémorial Gardes Suisses, créée le 25 janvier 2007, forte de son premier anniversaire, qui soutient la pétition et qui a pour but "d'apporter son concours à la reconnaissance et à la transmission de la mémoire du service des gardes suisses ayant servi en France et notamment au sacrifice de certains des leurs en août et septembre 1792" ajoute un avenant à ses statuts :

"article 2 bis : l'association a pour vocation de participer à l'entretien et la rénovation de la chapelle expiatoire, sise à Paris, dans le 8ème arrondissement, square Louis XVI, sur le lieu où reposent la plupart des gardes suisses tués en 1792. Chaque année, l'assemblée générale pourra voter une dotation à cet effet."

j'ai la signature également d'une descendante de Jacques LIBMAN, qui sauva la Chapelle Expiatoire de la destruction lors de la Commune.

Je vous demande, dès lors, de bien vouloir adhérer (ou renouveller votre cotisation) à l'association Mémorial Gardes Suisses.

Membres adhérents : 15 euro
Membres bienfaiteurs : 150 euro

à adresser à Mémorial Gardes Suisses Cidex 62 F-21250 CORBERON

Des réseaux se sont constuits, qui soutiennent notre action : merci de montrer votre détermination.

Enfin je vous invite à participer massivement le 1er août prochain à la journée organisée par mon ami Jean-Charles MARTIN au château de Penthes, à Genève, en Suisse, à la mémoire des Gardes Suisses.
Rappels :
je dispose d'une première liste des gardes suisses assassinés en 1792.
la pétition est disponible en anglais et en russe
tous renseignements : vallet.baux@wanadoo.fr
Bien à vous,

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lundi, janvier 07, 2008

Rencontre au Ministère de la Culture et de la Communication

Chers amis,
La pétition pour la reconnaissance des Gardes suisses au service de la France en général et le sacrifice de certains d'entre eux les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 recueille près de 2000 signataires !
Un flux continu, singulier et très régulier. Continuez !
Le 9 novembre dernier, j'ai rencontré au Ministère de la Culture, Madame Marie-Christine LABOURDETTE, conseillère chargée de l'architecture, du patrimoine, des musées et de l'archéologie préventive, membre du cabinet de Madame Christine ALBANEL, Ministre de la Culture et de la Communication.
J'ai demandé officiellement, en votre nom et celui de l'association Mémorial gardes suisses l'autorisation de poser une plaque à la Chapelle Expiatoire à la mémoire des Gardes suisses.
Après avoir exposé à Madame LABOURDETTE que trois inconvénients majeurs s'opposaient au transfert de la plaque actuelle, malgré l'autorisation écrite de l'ancien Ministe de la Défense, Madame Michèle ALLIOT-MARIE :
- La plaque appartient à une Fondation suisse (la Fondation 1792) et un dépôt a été signé avec le Ministère de la défense ; la Fondation, d'après mes informations, ne souhaite pas un tansfert.
- la demande de dépôt de la plaque à la mémoire des Gardes suisses à la Chapelle Expiatoire, a été, pour plusieurs motifs, rejetée par le Ministère de la Culture, qui ne peut donc revenir sur sa décision.
- enfin, le Président de la Confédération suisse ne souhaiterait en aucun cas dévoiler une seconede fois la plaque, actuellement conservée au Musée de l'Armée aux Invalides,
j'ai proposé à Marie-Christine LABOURDETTE l'apposition d'une nouvelle plaque, commémorant la présence des Gardes suisses en France pendant près de quatre siècles, leur nombre, près d'un million d'hommes, dont la moitié sont morts pour la France.
Je me suis permis de signaler, qu'excepté la rue des suisses à Paris ainsi que le musée de Rueil-Malmaison, la France n'avait jamais reconnu la présence des suisses, soit un quart de l'armée française et qu'une reconnaissance ne pourrait qu'apporter aux bonnes relations entre nos deux pays.
Jai exprimé fermement ma volonté d'y associer les Gardes suisses morts assassinés le 10 août et les 2 et 3 septembre 1792 : "les suisses ont été admirables aux Tuileries" Victor HUGO.
Le nombre de pétitionnaires, la qualité des signatures, écrivains, historiens, juristes, officiers, ainsi que des descendants de familles des gardes suisses a interpellé Madame LABOURDETTE.
J'ai indiqué également la volonté de l'association Mémorial Gardes Suisses de participer à la rénovation de la Chapelle Expiatoire où reposent un grand nombre de Gardes suisses.
Madame LABOURDETTE m'a informé à l'issue de notre entretien d'une proposition à venir par courrier du Ministère de la Culture.
J'ai établi une liste des Gardes suisses, que tant de signataires me réclamaient :
une plaque nominative sera élevée un jour prochain à leur mémoire.
Aux nombreux descendans des Gardes suisses qui me soutiennent, je dis à nouveau toute ma reconnaissance ; ils viennent d'ête rejoints par Monsieur VON REDING. Qu'ils reçoivent tous note soutien très cordial.
La pétition continue plus que jamais ; un mouvement d'espoir s'est levé ! faites circuler ce message de paix, de reconnaissance et d'hommage aux hommes, qui "Honneur et Fidélité" se sont battus pour nous !
Dans vos réseaux, faites signer la pétition, adhérer à Mémorial gardes suisses, ce qui permettra de financer la plaque.
En cette période de l'année, je transmets à tous mes meilleurs voeux, de bonheur et de santé.
Enfin, je voudrais dire combien notre association a été marquée par le décès de Serge de BEKETCH et de Pierre PUJO, tous deux signataires.
Sans relâche, continuons,
Bien à vous,
Jean-Christophe VALLET

pour tous renseignements :
vallet.baux@wanadoo.fr

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mardi, octobre 09, 2007

Victor HUGO

Chers amis,
Rassurez-vous, le combat continue !
La pétition pour la reconnaissance du service des Gardes Suisses en France - près d'un million d'hommes en quatre siècles - et pour le sacrifice de certains d'enter eux qui le 10 août 1792 ont avec "Honneur et Fidélité" été tués, lapidés par une foule en folie alors qu'ils étaient désarmés sur l'ordre du Roi Louis XVI, oui, cette pétition continue avec succès son chemin contre vents et marées.
Un succès chaleureux, valeureux, enthousiaste, méritant que même Victor HUGO ne démentirait sans doute pas :
"Abstraction faite de l'origine fâcheuse des concordats militaires, à un certain point de vue historique que l'auteur de ce livre est loin de répudier, les suisses, par exemple, ont été admirables aux Tuileries. Il est beau, peut-être, que la nation qui, la première en Europe, a donné son sang pour la liberté naissante, l'ait doné la dernière pour la royauté mourante ; et sous ce rapport, le 10 août 1792 n'est pas indigne du 17 novembre 1307". in le Rhin, chapitre conclusion, note de l'auteur page 232 de l'édition Nelson.
Des signatures de nombreux pays, un soutien sans faille de nombreuses associations suisses, un appui régulier de députés français et suisses, l'amitié d'écrivains de renom, le courage de militaires de haut rang, l'apport d'historiens et de juristes reconnus, l'autorisation du Ministère de la Défense pour remettre la plaque aux autorités suisses pour son transfert à la Chapelle Expiatoire, quel chemin parcouru, grâce à vous, grâce à votre aide.
Il me reste à convaincre le Ministère de la Cultre où je dois me rendre sous peu.
Et bientôt, plus de 1800 signataires se rendront , avec les autorités, à la Chapelle Expiatoire, pour rendre hommage enfin au service des Gardes Suisses en France !
Je vous mobilise encore et déjà : transmettez dans vos réseaux, signez la pétition, adhére à l'association Mémorial Gardes Suisses.
Je compte sur vous, bien à vous,

Jean-Christophe VALLET.
vallet.baux@wanadoo.fr

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samedi, août 11, 2007

10 août 1792-10 août 2007

En ce jour anniversaire de la prise des Tuileries, j'ai une pensée particulière et sincère pour les Gardes Suisses qui ont donné leur vie alors que "le Roi leur ordonne de déposer les armes et de se retirer dans leur caserne".
En ce jour anniversaire, alors qu'un million de Gardes Suisses a servi avec Honneur et Fidélité la France pendant près de quatre siècles, quelques centaines d'entre eux sont sauvagement attaqués, tués, assassinés, mutilés, et pousuivis sans relâche.
En ce jour anniversaire, j'entends remercier du fond du coeur le sservice des Suisses au service de la France, de 1616 à 1830 où 500.000 d'entres eux mourront pour nous, pour notre pays.
En ce jour anniversaire, j'accorde un salut cordial et fraternel tout particulier aux familles des Gardes Suisses qui sont morts pour la France.
En ce jour anniversaire, la pétition à la mémoire des Gardes Suisses a recueilli 1792 signatures.
En ce jour anniversaire, grâce à une telle mobilisation, je demande aux autorités compétentes la pose d'une plaque à la mémoire des Gardes Suisses à la Chapelle Expiatoire, à l'endroit même où leurs dépouilles furent inhumées.
En ce jour anniversaire, je vous demande votre soutien, en signant la pétition, en diffusant ce message dans vos réseaux, en adhérant à l'association "Mémorial gardes Suisses".
Bien à vous,
Jean-Christophe VALLET
Pour tous renseignements :

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lundi, juin 25, 2007

Mémoire et souvenir

Chers amis,

Le temps des élections présidentielles et législatives en France est passé et je suis déjà en contact avec le bureau du Cabinet du nouveau Ministe de la Culture à qui j'ai demandé un rendez-vous.

Je me réjouis que l'Association Mémorial Gardes Suisses compte à ce jour, en 6 mois d'existence, plus d'une centaine d'adhérents ; pour mémoire, une association qui entend devenir d'utilité publique doit avoir un minimum de 200 adhérents par an. Merci par avance de votre adhésion.

La Revue Suisse de l'étranger (Alpenstrasse 26 Postfach CH-BERN 16 Suisse) a répondu ainsi à mon courrier : "nous ne disposons malheureusement que peu d eplace dans la partie rédactionnelle et n'avons pas la possibilité de publier toutes les lettres et les articles que nos lecteurs nous envoient." Dont acte !

Dans la même réponse, la rédaction me demandait de contacter le rédacteur régional, ce que j'ai fait naturellement : je n'ai à ce jour aucune réponse...

Un nouveau projet se dessine : la plauqe à la mémoire des Gardes Suisses (appartenant à une association suisse, ne l'oublions pas) étant déposée par contrat pour quelques années seulement aux Invalides, il m'a été proposé de faire fondre une nouvelle plaque à la mémoire des Gardes Suisses afin de la déposer à la Chapelle Expiatoire.

Le combat continue et avance : et si au 10 août prochain nous avions 1792 signatures ?

"En quittant leurs casernes, les gardes suisses y avaient laissé des postes de police et des malades. Dès que le bruit du massacre des Suisses commença à se répandre en banlieue, les sans-culottes des sections locales attaquèrent les casernes, égorgeant sentinelles et fourriers. Des fuyards, aisément reconnaissables à leurs uniformes furent rejoints et exterminés." Jérôme BODIN.

"De tous les enseignes du régiment, celui qui eut le destin le plus tragique se nomme Georges-François de MONTMOLLIN... il rêve d'entrer aux Gardes Suisses... Hélas pour lui, son voeu est exaucé le 3 juillet 1792 ; le 10 août il porte le drapeau de la compagnie colonelle. ne pouvant plus défendre les Tuileries, il essaye de rejoindre sa caserne. La vie de ce jeune Montmollin se termine place de la COncorde à l'âge de 23 ans, avec une cinquantained'officiers et de soldats." In Tradition Magazine n° 57

A l'emplacement du Château des tuileries, place de la COncorde, à la Chapelle Expiatoire, aucune pierre, aucune plaque ne commémore la tragique fidélité des Gardes Suisses.

Et pourtant, et pourtant :

www.mairie-rueilmalmaison.fr

Merci de bien vouloir transférer ce message dans vos réseaux.

Bien à vous,

Mémorial Gardes Suisses
Cidex 62
F-21250 CORBERON

membres adhérents : 15 euro.

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samedi, mai 26, 2007

Pétition France

Chers amis,
Nous avons largement dépassé les 1700 pétitionnaires !
Qui souhaitent que la plaque dévoilée par le Président de la confédération Suisse aux Invalides, soit transférée à la Chapelle Expiatoire, lieu principal où les dépouilles mutilées des Gardes Suisses au service de la France, furent jetées dans un charnier.
J'ai adressé en son temps un courrier aux 12 candidats à la Présidentielle. Voici les trois réponses qui me sont parvenues :
Nicolas SARKOZY :
"...C'est avec attention que j'ai pris connaissance de la pétition que vous avez lancée en janvier 2006 à la mémoire du service des Gardes Suisses en France et vous sis gré de m'en avoir fait part. Je n'ai pas manqué de prendre note avec la grande considération votre proposition..."
Courrier signé par le candidat.
Jean-Marie LE PEN :
"...Le Président a lu votre courrier concernant votre pétition qui rappelle un moment douloureux de notre Histoire. Un emploi du temps fort chargé l'empêche de vous répondre personnellement dans l'immédiat. C'est la raison pour laquelle il m'a chargé de vous adresser son programme dans lequel vous trouverez les réponses à vos préoccupations..."
Courrier signé par Michel HUBAULT.
Philippe de VILLIERS :
"...Sachez que je ne manquerai pas d'en prendre connaissance avec la plus grande attention... Je ne suis pas en mesure de répondre dans l'immédiat et de façon détaillée... Vous pouvez compter sur moi pour tenir compte de l'ensemble de vos propositions dans le cadre de la campagne de vérité que je souhaite conduire... j'exprimerai les attentes de tous ceux qui, comme vous, se battent, pour l'avenir de la France..."
Courrier signé par le candidat.
Qui peut se permettre de contester le nombre de Gardes Suisses tués en 1792 ? nous allons continuer à les compter :
"Le peuple pénétrait de toutes parts dans cette demeure (Les Tuileries). Quatre vingt grenadiers suisses, qui n'ont pas eu le temps de se retirer, défendent vigoureusement leur vie, et sont impitoyablement égorgés." Thiers, la Révolution française.
J'invite chacun et chacune d'entre vous à continuer ce combat de reconnaissance et d'appuyer intensément ma démarche auprès de vos amis, de vos réseaux, avec enthousiasme.
Cette pétition est désormais incontournable : vous le savez, vous l'entendez, vous le lisez.
vous accomplissez un beau travail. Continuez à diffuser la pétition !
écrire à vallet.baux@wanadoo.fr pour l'obtenir.
L'association Mémorial Gardes Suisses connaît un vif succès et souhaite votre adhésion pour soutenir cette juste cause.
Tous renseignements à :
Mémorial Gardes Suisses
Cidex 62
F-21250 CORBERON

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mardi, avril 10, 2007

Pétition Suisse

"je demande, s'écria le violent CHABOT, qu'ils -les Suisses- soient conduits à l'Abbaye (prison) pour être jugés.... dans la terre de l'égalité, la Loi doit raser toutes les têtes..."
"On amène d'abord les Suisses. C'est vous leur dit Maillard qui avez assassiné le peuple au 10 août (1792). Nous étions attaqués répondent les malheureux. Au reste reprend froidement MAILLARD, il ne s'agit que de vous conduire à la Force (mot célèbre prononcé pour livrer les prisonniers aux sabres, piques...) Mais les malheureux qui avaient entrevu les sabres menaçants de l'autre côté du guichet, ne peuvent s'abuser. Il faut sortir, ils reculent, se rejettent en arrière. L'un d'eux, d'une contenance plus ferme, demande où il faut passer. On lui ouvre la porte, et il se précipite tête baissée au milieu des sabres et piques. Les autres s'élancent après lui et subissent le même sort."
In la Révolution française ; Thiers.
Comment rester insensible à telle description ?
L'association Mémorial Gardes Suisses a écrit aux 12 candidats à la campagne présidentielle française. Le courrier a été communiqué à l'AFP, Agence France presse ainsi qu'à l'ATS, Agence Télégraphique Suisse.
Après avoir eu un rendez-vous au Ministère de la Culture, j'ai eu également un entretien avec le Député de la 5ème circonscription de la Côte d'Or.
L'Association Mémorial Gardes Suisses demande officiellement et publiquement l'apposition de la plaque à la Chapelle Expiatoire ainsi que l'implantation d'une statue de bronze d'un Garde Suisse dans le jardin des Tuileries.
La déclaration de l'Association "Mémorial Gardes Suisses", dont l'objet est d'apporter son concours à la reconnaissance et à la transmission de la mémoire du service des Gardes Suisses ayant servi en France et notamment au sacrifice de certains des leurs en août et septembre 1792 est parue au Journal Officiel du 24 février 2007.
L'Association Mémorial Gardes Suisses vise la reconnaissance d'utilité publique et vous demande à cet effet votre soutien, un soutien très actif pour réussir.
Les signatures continuent d'arriver en nombre et en qualité. Continuez de diffuser dans vos réseaux !
Je fais également désormais appel à votre adhésion et à vos dons.
Bien à vous,
Mémorial gardes Suisses.
Cidex 62
F-21250 Corberon
Membre adhérent : 15 euro.
Tous renseignements vallet.baux@wanadoo.fr

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lundi, mars 05, 2007

Culture et Histoire européenne

"Les Suisses furent massés dans le vestibule, leur drapeau était là. Assis sur les bancs et les marches de l'escalier, leurs fusils dans leurs mains, ils passèrent dans un profond silence les premières heures de la nuit. La réverbération des flambeaux sur leurs armes, le bruit des crosses de fusils retentissant de temps en temps sur le marbre, le "Qui vive" à voix sourde des sentinelles, donnaient au Palais l'aspect d'un camp devant l'ennemi.
Les uniformes rouges de ces huit cents Suisses assis ou couchés sur les paliers, sur les degrés, sur les rampes, faisaient ressembler d'avance l'escalier des Princes à un torrent de sang."
LAMARTINE

Je vous invite à visiter le site :

http://www.swissinfo.org/fre/special/paris/detail/L_horreur_aux_Tuileries.htlm?siteSect=21201&sid=7320399&cKey=1167893931000

Vous apprendrez notamment qu'il existe à Paris dans le 14ème arrondissement, une rue des Suisses, rue qui faisait partie du sentier qui conduisait les Suisses à Bagneux.

Depuis quelques semaines, j'ai des contacts avec les Ministère de la Défense et le Ministère de al Culture pour trouver une issue des plus favorables à votre demande.

Par la diffusion de ce communiqué mensuel dans vos réseaux, vous avez su rendre possible ce qui n'était plus envisageable : rendre au service des Gardes Suisses en France la place (et la plaque) qui devrait être la sienne dans notre culture et dans notre histoire.

Ne baissez pas les bras !

Prochain communiqué le 1er avril.

Pétition disponible en anglais et en russe.

Pour tous renseignements :

vallet.baux@wanadoo.fr

Pour adhérer à Mémorial Gardes Suisses :

Membres adhérents :15 euro
Membres binefaiteurs : 150 euro.
adresse postale :
Cidex 62
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mercredi, février 07, 2007

Un dossier suivi avec la plus grande attention

"Romain de Diesbach, âgé de dix-neuf ans et cadet aux Gardes suisses, ainsi que son camarade le sous-lieutenant Frédéric d'Ernst, vingt ans, furent condamnés à mort sans jugement au matin du 2 septembre. Impatients d'en finir, les "juges" ouvrirent un guichet derrière lequel se tenaient des exécuteurs armés de massues, de haches et de piques. Rectifiant alors sa position comme un homme, de Diesbach se décoiffa et se lança sur les fers. Il mourut aussitôt transpercé ainsi que ses camarades.
Rodolphe de Reding, déjà cruellement blessé et brûlant de fièvre, croupissait dans la chapelle, près de son ami Journiac de Saint Méard lorsque vers le soir les bourreaux s'emparèrent de lui et ne pouvant le transporter lui scièrent la gorge avec un sabre.
Au même moment le marquis de Maillardoz était éventré par des femmes qui confectionnèrent des cocardes avec ses boyaux."
In Jérôme Bodin : Les Suisses au service de la France.
Depuis une année, m'appuyant sur un décret de l'Assemblée Nationale, de l'époque révolutionnaire, affirmant que "les officiers et les soldats suisses sont sous la sauvegarde de la loi et des vertus hospitalières du peuple français", j'ai lancé une pétition à la mémoire des gardes suisses ayant servi en france et au sacrifice de certains des leurs le 10 août et 2 septembre 1792.
Pour appuyer la pétition, une association "Mémorial gardes Suisses" a été créée.
Grâce à votre soutien, à votre unité, à votre pression, à votre enthousiasme, à votre persévérance, je em dois de rendre compte de l'évolution de votre démarche :
Je tiens, dans un premier temps, à remercier vivement le Musée de l'Armée d'avoir accepté de recueillir la plaque à la mémoire des Gardes Suisses, offerte par la Fondation 1792, et néanmoins destinée à la Chapelle Expiatoire.
Je tiens ensuite à signaler que les contacts que j'ai eus dernièrement auprès des différents Ministères concernés, me laissent à penser qu'une évolution est proche et "que le dossier est suivi avec la plus grande attention."
Chers amis, votre mobilisation doit être intense ! votre travail en commun porte ses fruits : il n'y a plus de feux rouges ! certains clignotent sans doute encore à l'orange mais la plupart sont verts...
Nos amis suisses approuveront, je n'en doute pas un instant, l'oeuvre accomplie et le chemin parcouru et nous apporterons un soutien nécessaire et rapide.
Mémorial Gardes Suisses, pour appuyer votre démarche, contacte les candidats à la présidentielle ainsi que désormais les médias.
Prochain communiqué le 4 mars.
la pétition est disponible en anglais et en russe.
Je compte sur vous et vous remercie de votre confiance.
Bien à vous,

Pour signer la pétition : vallet.baux@wanadoo.fr

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dimanche, janvier 14, 2007

Mémorial Gardes Suisses

Chers amis,

Je présente à chacun et chacune d'entre vous mes meilleurs voeux de bonne année et de bone santé pour 2007.

J'ai décidé de créer une association : cette association a pour nom : "Mémorial Gardes Suisses". Elle a pour but :" d'apporter son concours à la reconnaissance et à la transmission de la mémoire du service des Gardes Suisses ayant servi en France et notamment au sacrifice de certains des leurs en août et septembre 1792".

Je vous invite vivement à y adhérer (15 euro/an).

Les Ministères de la Défense e de la Culture, mais aussi les Ambassades, des politiques, des jornalistes, quelques hauts fonctionnaires, des élus, suivent avec une attention particulière notre démarche, votre démarche.

Dans cette guerre des tranchées, il n'y a pas eu de trêve des confiseurs pour la pétition : nous voici plus de 1560 signataires !

L'association va nous donner un élan nouveau. Elle va nous permettre d'être un interlocuteur auprès des Institutions. Elle aura la possibilité dans un premier temps d'interroger tous les candidats à l'élection présidentielle.

L'association va accompagner la pétition, lui donner la rigueur et la vigueur nécessaire à votre action culturelle.

Je vise naturellement une reconnaissance d'utilité publique : je remets cette volonté entre vos mains, pour adhérer massivement et continuer inlassablement la recherche de pétitionnaires : chaque adhésion comte, chaque signature compte ; dans votre famille et auprès de vos amis.

Votre victoire est possible, elle est probable et durable. Un interlocuteur m'interrogeait : "Que craignez-vos et que risquez-vous ?"

Je risque l'Honneur et la Fidélité de la France et de la Suisse, je crains le déshonneur de la France et l'infidélité de la Suisse.

Les Fédérés ayant trouvé le Captitaine d'Erlach, jeune et bel Officier, dans une maison amie, deux femmes lui scièrent lentement la tête car il ne falait pas déranger la coiffure qui aurait du succès au bou d'une pique. Il était onze heures passées (le 10 août 1792)." in : Les Suisses au service de la France de Jérôme Bodin.

L'association a commencé d'établir une liste des suisses morts en 1792. Vous pouvez là aussi m'être d'une aide précieuse. J'ai en effet interrogé à cet effet l'auteur d'une thèse à ce propos afin de comparer ma liste à la sienne. Il fut consulté en son temps par les autorités françaises. On comprendra pourquoi la plaque repose dès lors dans la poussière des Invalides...

La Suisse c'est un quart de l'Armée française pendant quatre siècles, soit un million d'hommes : 500.000 d'entre eux ne reverront jamais leur pays. 500.000 noms d'étrangers au service de la France, dont pas un seul n'est inscrit sur nos monuments...

Pourquoi attendre la reconstruction du Château des Tuileries pour effectuer une reconnaissance officielle du service et du sacrifice des Suisses en France ?

Le combat continue, grâce à vous !

La pétition est disponible en anglais et en russe.

Prochain communiqué le 4 février 2007.

Bien à vous,

mercredi, décembre 06, 2006

Pétition Histoire de France

"Vous m'avez fait part du souhait... de voir transférer à la Chapelle Expiatoire la plaque à la mémoire des Gardes suisses actuellement conservée aux Invalides.
J'ai aussitôt prescrit un examen particulièrement attentif..."
Madame Michèle ALLIOT-MARIE.

La pétition pour la reconnaissance culturelle de la présence des Gardes suisses en France pendant plus de 4 siècles est disponible sur demande en russe et en anglais.

Pour ceux qui demandent un historique sur le service des suisses en France, je vous conseille vivement de vous reporter sur le site historique du Ministère de la Défense :
http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/
04histoire/publications/rha/documents/central


Chaque signature compte ne l'oubliez pas : le reste suit naturellement.

Pour recevoir la pétition : vallet.baux@wanadoo.fr

Prochain communiqué le 7 janvier 2007.

Bien à vous,

Jean-Christophe VALLET

dimanche, novembre 05, 2006

Communiqué officiel du 29 octobre 2006

"Honneure etFidélité"

Le 26 octobre dernier, j'ai été invité par l'UDC (Union Démocratique du Centre), premier parti politique en nombre d'électeurs en Suisse, parti de Monsieur Samuel SCHMID, afin de donner une conférence à Genève, en présence de députés et de conseillers suisses afin de m'exprimer sur le massacre des Gardes suisses en août et septembre 1792 :
"Par solidarité, pour une paix juste et durable entre nos deux pays, devant vous, en tant que citoyen français, je regrette les exactions commises sur vos concitoyens, sur ces hommes sans défense, fidèles simplement à leur serment, et dont les ancêtres avaient servi mon pays loyalement, fidèlement, durant des siècles. Vous avez donné un million d'hommes à la France... les Gardes suisses ont représenté un tiers de l'Armée française durant quatre siècles... Chers amis suisses, la France entend, par un acte fort, leur rendre hommage et leur donner la reconnaissance qu'ils méritent, enfin !"...

Le lendemain, accompagné du député Eric BERTINAT, visite du Château de Penthes à Genève, que je vous recommande, siège de l'Institut National de recherches historiques sur les relations de la Suisse avec l'étranger.

Madame ALLIOT-MARIE, Ministre de la Défense, a été informée de mon action "afin qu'elle étudie votre démarche avec la bienveillance qu'il convient de lui accorder."

Je sais la demande contraignante : diffusez dans vos réseaux et pensez à ceux qui n'ont pas Internet : vous êtes plus de 1400 signataires de la pétition pour une reconnaissance culturelle et officielle de la présence des gardes suisses en France.

Prochain communiqué le 26 novembre.

samedi, octobre 07, 2006

communiqué officiel du 1er octobre

Chers amis,
Le droit de pétition est une manifestation spécifique de la liberté d'expression et d'opinion. De la Rome Antique, elle se prolonge dans la Gaule. Avec les mérovingiens et les carolingiens, la pétition perdure y compris sous l'Ancien Régime. Depuis la Révolution, le rôle politique du droit de pétition s'est malheureusement amoindri au point de devenir une chimère. Mais que ce droit ne soit pas consacré par la Constitution , ne lui ôte pas son caractère de droit civil et naturel qui compte au nombre des garanties de tous les autres droits et libertés.
Par une confusion presque naturelle, elle est souvent déformée en "manifeste" politique collectif, s'adressant à l'opinion publique, faute de destinataire institutionnel défini !
En France, les pétitions peuvent néanmoins êter adressées au Président de l'Assemblée Nationale ou du Sénat ou à défaut être déposées auprès d'un député ou d'un sénateur qui fait en marge mention du dépôt. Le Président de l'Assemblée Nationale ou du Sénat renvoie les pétitions à une commission qui désigne un rapporteur.
Une pétition, il faut le savoir, peut faire partie de l'ordre du jour d'une des deux assemblées.
Le droit de pétition a également une dimension européenne. Toute personne physique ou morale résident dans l'Union Européenne peu adresser une pétition au Parlement Européen.
Votre pétition pour la reconnaissance du sacrifice (jamais reconnu officiellement) des gardes suisses et pour le transfert de la plaque à leur mémoire (dévoilée en novembre 2005 et depuis ce t emps honteusement cachée du public) des Invalides à la Chapelle Expiatoire obtient aujourd'hui plus de 1300 signatures : une progression importante, constante et incontournable ! votre mobilisaton ne doit pas faiblir ! continuez d'activer vos réseaux familiaux, amicaux : chaque nom compte, même au sein d'une même famille !
Le Président de la Confédération suisse, Monsieur Moritz LEUENBERGER a rencontré le Président français, Monsieur Jacques CHIRAC le 6 septembre dernier : le communiqué officiel du Palais de l'Elysée n'indique pas si le problème de la plaque a été évoqué. Des indiscrétions me laissent à penser en revanche que la question est évoquée en haut lieu.
Sollicité ici ou là, mes rencontres sont positives. Les mois qui viennent vont être décisifs, grâce à vous !
et je continue de le répéter : pensez à ceux qui n'ont pas Internet.
Ce soir, ayons une pensée pour la famille de Jean BERTSCH, de Wùnevill, fusilier au régiment des gardes suisses, au service de la France, mort sans défense le 10 août 1792 : le sacrifice de Jean BERTSCHY n'est inscrit nulle part en France : il le sera bientôt.
Prochain communiqué le 29 octobre.
Bien à vous,

Jean-Christophe VALLET
vallet.baux@wanadoo.fr

lundi, septembre 18, 2006

Communiqué du 2 septembre

"Honneur et Fidélité".

2 septembre 1792 / 2 septembre 2006

"le dernier parti, qui est le plus sur et le plus sage, est de se porter en armes à l'Abbaye, d'en arracher les traîtres, particulièrement les Officiers suisses et leurs complices, et de les passer au fil de l'épée." MARAT

Il y avait alors dans les prisons parisiennes (Abbaye, Conciergerie, Châtelet, Grande Force, Petite Force, Bicêtre) quelques 3000 détenus dont les soldats suisses qui avaient été arrêtés après l'insurrection du 10 août 1792.

- le 10 août 2006, Gonzague St Bris, sur France Info a parlé du massacre des gardes suisses au sujet d'un tableau sur les volontaires de l'armée du Rhin.

- J'ai reçu la réponse du Directeur régional des affaires culturelles d'Ile de France : "Cependant, compte tenu de la nature de cette demande, j'ai transmis votre dossier à Monsieur le Directeur de l'architecture et du patrimoine, pour instruction."

Il faut donc tenir bon et continuer d'activer vos réseaux !!! Pensez à ceux qui n'ont pas Internet !

Nous sommes à ce jour plus de 1160 signataires ! Je vous invite à consulter la liste jointe : elle est impressionnate par la qualité et le nombre d'écrivains, de juristes, d'historiens, de militaires d'active ou de réserve, de journalistes et de tous ces anonymes, amis des Gardes suisses.

J'ai participé le samedi 16 septembre à Thiberville (à côté de Lisieux) à la journée de devoir de mémoire : "Hommage aux Gardes Suisses pour cinq siècles d'Honneur et de Fidélité" avec la présence du Général J.DOUSSE, Attaché Militaire à l'Ambassade de Suisse à Paris et de Monsieur TORNARE, docteur es-lettres, chargé de cours à l'université de Fribourg.
Renseignements : 06.71.02.26.47.

J'ai reçu le message suivant de la Fondation 1792 et de son Président Matthias BAUMBERGER : "I permit myself to send you a short update about our activities and especially about the next event : 1st International Parmigiani Guards Polo Cup, we are organising this fall in Paris."

Pour tous renseignements sur la Fondation 1792 et inscriptions pour cette journée du 23 septembre, merci de visiter le lien : www.guardspolocup.com

J'y serai !

Cette action culturelle, la Vôtre, est désormais incontournable !

Prochain communiqué le 1er octobre.

Je salue cordialement tous ceux et toutes celles qui m'ont adressé leur soutien par courrier et que je ne puis remercier pour l'instant

Courage et Bien à vous,

Jean-Christophe VALLET

lundi, juillet 17, 2006

Communiqué du 9 juillet 2006

"Honneur et Fidélité"
Stéphane BERN "aurait " parlé de la pétition dans son émission : le Fou du Roi sur France Inter. J'attends confirmation.
Plus de 1040 signataires, Monsieur le Ministre de la Culture, un rythme soutenu malgré les vacances.
le prochain communiqué aura lieu le 2 septembre.
Continuez de diffuser sur vos réseaux pendant les vacances, et pensez à ceux qui n'ont pas Internet.
Pour les récalcitrants, mais aussi pour les tièdes, ceux qui hésitent également, ceux qui me demandent des comptes, des justificatifs, j'offre ce message extraordinaire, poignant, émouvant, révoltant, injuste :
"le 10 août 1792, vers une heure de l'après-midi, lorsque le Régiment des gardes eût été dispersé, je franchis un mur pour m'échapper des Tuileries et je me réfugiai dans une maison bourgeoise au coin de la rue du Carroussel, ce fut dans cette maison que je trouvai le Lieutenant Jacques-Philippe de Gottrau. Nous y restâmes ensemble jusqu'au lendemain 11 août ; en étant sortis vers les huit heures du matin, nous passâmes par la rue St Honoré pour gagner les boulevards et nous entrâmes dans un café au coin de la rue de Richelieu.
Après avoir déjeuné, nous nous rendons à la maison n°12, rue Basse du Rempart, Chaussée d'Autin, où logeait noble Jean-Frédéric Roch de Maillardoz, notre Lieutenant-Colonel. Ne trouvant que le portier dans cette maison, nous allons chez M. de Lovers, trésorier d'Espagne, logé en la même rue, n°5. Au bout d'un quart d'heure, une femme étant venue nous avertir qu'on avait découvert notre asile et qu'il fallait nous sauver, nous changeons d'habits l'un et l'autre. Nous regagnons les boulevards, passons près de la Place Louis XV en prenant à droite, et enfilons la Grande Rue Verte jusqu'au faubourg St Honoré. Prenant alors une petite rue conduisant à l'anciennne barrière de Chaillot, nous sommes arrêtés et conduits au corps de garde St Philippe du Roule, faubourg St Honoré.
Philippe de Gottrau est à l'instant interrogé par des commissaires qui lui demandent comment il s'appelle, qui il est.
Il leur décline son nom et ajoute qu'il est Lieutenant aux gardes Suisses....
Le cri de ce peuple demande la mort du Lieutenant...
la garde nationale le saisit par les cheveux, par son habit et le traîne ainsi en bas de l'escalier du corps de garde, où il est tué de trois coups de fusil..."
Tobie de Raemy de Weck.
Quelques mois après la Déclaration ...des droits de l'homme...et du Citoyen, voilà comment la France traite les étrangers....
J'entends rendre justice.
Pour que mémoire soit rendue à nos amis suisses.
Merci à tous de votre travail extraordinaire ! Continuez !
Le résultat est pour l'instant positif.
Bien à vous,
Jean-christophe Vallet

jeudi, juillet 06, 2006

Communiqué du 25 juin

Merveilleux travail que le vôtre: 1000 signataires réclament à ce jour, par le biais d'une pétition, le transfert d'une plaque à la mémoire des Gardes Suisses (dévoilée par le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre dernier) du Musée des Invalides à la chapelle Expiatoire.

Parmi les nouveaux signataires :
Lady Antonia FRASER, historienne,
Jean-René BORY, Président d'Honneur de la Fondation pour l'istoire des Suisses dans le Mondes, directeur honoraire de l'Institut et du Musée des Suisses dans le Monde.
Annie LAURENT, journaliste, écrivain, spécialiste du Prôche-Orient, de l'Islam et des questions religieuses.
Des anciens de la Garde Suisse Pontificale.

Le Maire de Paris m'a informé par courrier "qu'il ne pouvait s'opposer au dépôt de cette plaque car il n'avait pas compétence pour donner ou refuser son aval, le bâtiment ne faisant pas partie de la Ville de Paris."... "La Chapelle Expiatoire appartient aux Monuments Nationaux, si bien que toute autorisation de plaque appartient au Ministère de la Culture"... " De même le Musée de l'Armée relève du Ministère de la Défense"....

J'ai donc effectué une demande officielle auprès de la DRAC d'Ile de France.

J'ai reçu de Monsieur Alain BERBOUCHE, Maître de conférences des Facultés de Droit, signataire de la pétition, le message suivant (que je publie avec son autorisation) :

"Historien républicain et progressiste social résolu, j'aurai sans doute été révolutionnaire en 1792 ; mais aujourd'hui j'estime que l'histoire nationale n'appartient qu'à ceux qui la connaissent et en respectent les victimes. Les Gardes Suisses furent victimes de leur fidélité : je les aurai peut-être combattus car ils étaient effectivement des mercenaires au service du maintien de l'ordre injuste d'un pouvoir qui n'était plus légitime. Mais je considère à présent qu'ils doivent être respectés dans ce rappel élémentaire de leur sacrifice au service d'une parole donnée à la france. Qui à l'époque était royale ; qu'on le regrette ou non !"

J'ai appris par un papier paru dans le Nouvel Obs Paris que, malgré le soutien et la signature de ses Fondateurs historiques, les dirigeants actuels de l'Institut de la Maison de Bourbon s'étaient "offusqués" de ma démarche (sic) qu'ils trouvent sans doute trop culturelle et historique et pas assez politique. Dont acte.

Prochain communiqué le 9 juillet.

Continuez d'activer vos réseaux ; Pensez à ceux qui n'ont pas Internet.
Bien à vous,

Jean-Christophe VALLET

mardi, juin 20, 2006

Les Adieux Suisses

http://www.chantmilitaire.blog.de/

Par Thierry BOUZARD, spécialiste des chants militaires.

Les chansonniers militaires suisses rapportent que ce chant a été entonné par les Gardes Suisses lors de leur massacre aux Tuileries le 10 août 1792.
Cette chanson est connue en Suisse sous le titre de Napoléon’s Lied. Si les régiments suisses ont cessé depuis longtemps de figurer dans l’ordre de bataille de l’armée française, leur chant, par contre, est resté dans son répertoire, authentique souvenir de ces régiments d'élite et de leur glorieux sacrifice.
Il est toujours très populaire auprès des soldats français, même s'ils n'en connaissent pas l'origine.

1. Nous étions trop heureux mon amie
Nous avions trop d'espoir et d'amour
Nous croyons nous aimer pour la vie
Mais hélas, les beaux jours sont si courts.

2. Le bonheur dure un peu sur cette terre
Entends-tu tout là-bas, le tambour
Mon doux cœur je m'en vais à la guerre
Ne crains rien jusqu'au jour du retour.

3. L'ennemi a franchi nos frontières
Il a pris nos maisons et nos champs
pour reprendre le pays de nos pères
Il faut vaincre ou mourir bravement.

4. Tes baisers étaient doux à mes lèvres
Ton sourire était doux à mes yeux
Aujourd’hui tes larmes sont amères
Donne-moi le baiser de l'adieu.

5-. Compagnons, si le sort veut que je meure
Retirez cet anneau de mon doigt
Mon amie est là-bas qui me pleure
Dites-lui cette bague est à toi.

lundi, juin 12, 2006

Communiqué officiel du 11 juin

"Honneur et Fidélité"

"On a comparé la journée du 10 août à celle des thermopyles. Les Spartiates combattaient pour leurs femmes, pour leurs enfants, pour leur gloire, pour leur patrie, pour les autels de leurs dieux, les Suisses pour le sentiment du devoir, de la foi aux serments, de l'honneur de leur pays. Les Spartiates et les Suisses savaient d'avance qu'il marchaient à une mort inévitable ; ils l'ont acceptée de sang-froid, sans délibérer ni se plaindre." Colonel Pfyffer.

Plus de 930 signataires à ce jour demandent simplement et tranquillement le transfert de la plaque commémorative à la mémoire des Gardes Suisses assassinés les 10 août , 2 et 3 septembre 1792 (dévoilée devant le Président de la Confédération Suisse le 18 novembre 2005) du Musée de l'Armée aux Invalides à la Chapelle Expiatoire.

Les signataires ont tout à fait conscience que l'ensemble des Gardes Suisses n'a pas été "inhumé" en ce seul lieu. Il n'en reste pas moins le plus représentatif et le plus symbolique aux yeux de l'Histoire.

Plus d'un million de gardes suisses a servi la France... La moitié d'entre eux sont morts pour la France...

N'est-il pas temps de leur rendre un hommage particulier ?

Madame Françoise de PANAFIEU, député-maire du 17ème arrondissement de Paris a transmis mon courrier à Monsieur François LEBEL, Maire du 8ème arrondissement de Paris qui m'a adressé un courrier rempli d'espérance pour nos amis suisses ; extraits : " Je ne vois, en ce qui me concerne, que des avantages à rappeler le sacrifice des gardes Suisses au cours de l'été 1792." et : " Peut-être conviendrait-il que vous adressiez une demande... que je me propose de soutenir."

J'avais d'autre part contacté le Commandement de la Garde Suisse du Vatican, proposant à l'occasion de leur pélerinage à tours en France la possibilité d'organiser, en mémoire du serment que les suisses prononçaient depuis 1616 au service de Dieu et de la France, un moment de recueillement à la Chapelle Expiatoire.

le Commandant de la Garde Suisse Pontificale m'a répondu que : " le pélerinage à Tours est planifié depuis longue date et qu'il n'y a malheureusement plus de disponibilité pour d'autres cérémonies."

D'après mes informations, la Diplomatie est passée par là... La garde Suisse Pontificale se déplaçant en plusieurs groupes, l'un d'eux aurait pu naturellement se rendre à la Chapelle Expiatoire... Je vais donc insister.

Il semble enfin, d'après certaines indiscrétions, que le Ministre de la Culture voudrait accélérer les choses et faire apposer rapidement la plaque aux ...... Invalides !

Ne relâchez donc surtout pas la pression, soyez patients et déterminés, continuez à faire fonctionner vos réseaux.

des citoyens suisses ont décidé de nous soutenir.

Je ne relâcherais pas la pression.

Il serait symbolique que lors de mon prochain communiqué du 25 juin, le millier de signatures soit atteint ! sachez que personne en France, des RG au Ministère de la Culture , ne me donnait plus de 250 noms et deux mois d'existence...

Quelle belle mobilisation !

Bien à vous,

Jean-Christophe VALLET

lundi, mai 29, 2006

Communiqué du 28 mai 2006

"Honneur et Fidélité"
"Vous lui reprochez d'avoir encore des gardes suisses à cette époque... Louis pouvait donc avoir des Suisses... Veut-on le malheur du peuple, quand, pour résister à ses mouvements, on ne lui oppose que ses propres défenseurs?... Et qui donc ignore aujourd'hui que longtemps avant la journée du 10 août on préparait cette journée, qu'on la méditait, qu'on la nourrissait en silence, que cette insurrection avait ses agents, ses moteurs, son cabinet, son directoire ? Qui est-ce qui ignore qu'il a été combiné des plans, formé des ligues ? ce ne sont pas là, législateurs, des faits qu'on puisse désavouer ; ils sont publics ; ils ont retenti dans la France entière... il est impossible que Louis soit l'agresseur. Vous l'accuesez pourtant ! Vous lui reprochez le sang répandu!... Ah ! il gémit autant que vous sur la fatale catastrophe qui l'a fait répandre ; c'est là sa plus profonde blessure, c'est son plus affreux désespoir ; il sait bien qu'il n'en est pas l'auteur, mais qu'il en a été peut-être la triste occasion ; il ne s'en consolera jamais."
Citoyen DESEZE, le mercredi 26 décembre 1792, An 1er de la république, à la Convention Nationale.
J'ai contacté Historia.
Madame le Maire du 17ème arrondissement de Paris, Madame Françoise de PANAFIEU, candidate à la Mairie de Paris, a répondu à mes questions. J'attends de sa part ainsi que du Maire du 8ème arrondissement (où se trouve la Chapelle) et du Conseil de Paris, interrogé à nouveau, de nouveaux éléments.
le Président de la Fondation pour l'Histoire des Suisses dans le Monde, ancien ambassadeur de Suisse en france , a également répondu à mes questions.
Pour information j'ai été en contact avec son Excellence Monseigneur Fortunato BALDELLI, Nonce Apostolique.
D'autres courriers sont partis auprès des autorités. Je ne puis rien dire sur ces correspondances pour l'instant.
Plus de 870 signataires ! la progression reste donc bien soutenue et vous l'imaginez surveillée de près... Cette démarche libre et indépendante attire curiosité, intérêt, respect et aucune animosité.
Continuez à activer vos réseaux, faites circuler la pétition ! Quelle belle caution du peuple français pour un grand symbole de réconciliation franco-suisse !
Pourquoi ne pas prévoir une journée familiale avec nos amis suisses le samedi 2 septembre prochain au Jardin des Tuileries ?
Prochain communiqué le 11 juin.
Je compte sur vous,
Bien à vous,
Jean-Christophe VALLET
P.S. pour mémoire vous n'êtes pas dans l'obligation de me renvoyer la pétition par courrier ou par mail : un simple courriel de votre part soutenant mon action pour déposer la plaque à la Chapelle Expiatoire, avec vos noms, prénoms et ville suffit à : vallet.baux@wanadoo.fr

mardi, mai 23, 2006

Aventures de l'Histoire

Avec l'aimable autorisation de la Revue :

Les Aventures de l'Histoire, 11 place de l'Eglise, 56350 Allaire.
Numéro 62 du mois de mars 2006.

Extraits :

"Pourquoi défendre la mémoire des Suisses mort en défendant les Tuileries?

...défendre la mémoire de quelques centaines de morts parmi tant d'autres (cette période trouble fera entre 600000 et 800000 victimes) peut paraître bien dérisoire ! Mais je crois qu'à l'heure -très moderne et très politique- du souvenir, des repentances, au moment du débat sur la colonisation et du refus de célébrer le bicentenaire de la victoire d'Austerlitz, il ne faut oublier personne ! Le tri effectué parmi les morts en fonction des idéologies d'un moment me paraît très malsain. N'y a t'il pas des plaques de mémoire à tous les coins de rue ?... et par ailleurs, quel manque de diplomatie envers un pays voisin et ami....

Ce combat ne vous semble-t'il pas anachronique?

Je crois que l'on marche un peu sur la tête aujourd'hui. Il est humain de se poser la question : pourquoi se battre pour des gardes suisses assassinés il y a plus de deux siècles? Ce qui c'est passé hier hier n'est-il pas déjà dépassé? Mais dépassé pour qui ? Le monde musulman réagit aujourd'hui face à des caricatures, alors même que nous fêtons le centième anniversaire de la laïcité en france et qu'à cette époque c'est sous un torrent de caricatures moqueuses, honteuses, médiocres que la Loi séparait définitivement l'eglise de l'Etat.
Plus profondément, aucun combat pour la vérité historique ne me semble anachronique ; .... Le Président Chirac institue une journée de l'esclavage le 10 mai. Il a raison, car l'esclavage existe encore aujourd'hui, de façon différente : je pense en particulier à l'esclavage des hommes, des femmes et des enfants de notre temps, cet esclavage intellectuel et moral sous le joug toujours plus lourd de la pensée unique et de la négation des valeurs.
Vous savez, je crois que si l'on n'arrive pas à assumer notre passé, et donc, notamment , cette mort sauvage de centaines de personnes étrangères , ayant prêté un serment de fidélité pour être au service de l'Etat français, comment justifier le reste ? Poser la question de l'anachronisme de tel ou tel point, n'est-ce pas avouer notre faiblesse?

Avez-vous reçu des soutiens?

Vous savez, lorsque l'on est simple citoyen, libre et indépendant, vous découvrez là un monde nouveau. Il faut une énergie dans cesse renouvelée...

je me suis attaqué d'une part à une question qui n'est pas strictement franco-française et qui n'est pas totalement civile puisqu'un pays étranger est concerné et que des militaires sont en jeu. De ce fait la question est délicate...

Mon projet est de mener bien évidemment cette initiative à son terme... je songe à l'idée d'une journée au jardin des Tuileries..."

dimanche, mai 21, 2006

Communiqué officiel du 14 mai 2006

Les communiqués des Gardes Suisses seront désormais publiés également sur le blog.

"Honneur et Fidélité"

"J'entendais toujours des coups de fusil du côté du Château ; on me dit qu'on tuait les Suisses qu'on rencontrait, et la populace criait chaque fois : Vive la Nation ! Le peuple, inquiet, courait les rues avec le silence de la stupeur. On voyait des groupes de femmes, vraies furies, dont quelques-unes portaient des têtes au bout de manches à balais. Chacun s'écartait avec des signes d'horreur de ces forcenées, qui avaient endossé les habits des Suisses, en façon de spencer. Elles s'arrêtaient à chaque marchand de vin, les forçant de leur servir à boire et disant que la nation les payerait. Celà était horrible à voir."
Mémoires du Comte de Paroy, publiés par Etienne Charavay.

Pour votre information, la Mairie de Paris et Monsieur le Maire de Lucerne ont répondu à mes courriers ; pour la bonne progression de notre démarche exemplaire, je ne puis faire état de ces correspondances.

Je contacte ce jour :
-Suisse magazine, bimestriel
-Le temps, quotidien Suisse.

J'informe :
-L'Association des Amis Suisses de Versailles
-L'Institut et le Musée Suisse dans le Monde
-La Société des Amis de Penthe
-La Fondation des Suisses dans le Monde

D'autres contacts, dont je ne puis rendre compte pour l'instant ont été pris. Merci de votre compréhension.
je tiens à remercier chacun et chacune d'entre vous pour le travail exceptionnel accompli. Continuons notre marche !

Plus de ...800 signataires (et oui !) avancent de toute la france et même du monde entier, paisiblement, sereinement, calmement, simplement avec détermination. Des Invalides à la Chapelle Expiatoire.

Cette mobilisation inattendue est suivie, écoutée, regardée, respectée.

"Mais avec tout le sang que les Suisses ont versé, on aurait pu remplir un canal allant de Bâle à Versailles" Lieutenant Général Pierre de Stuppa.

Prochain communiqué le 28 mai.
Bien à vous,
Jean-Christophe VALLET

mardi, mai 16, 2006

REVUE DE PRESSE

Ils ont parlé de votre Pétition :

Le Choc du mois, octobre 2006, n°5, interview.

Minute, 4 octobre 2006, n° 2276, dessin d'Aramis

Présent, quotidien français, 5 août 2006, interview.

La Nouvelle Revue d'Histoire, n°24 mai-juin 2006

Lectures Françaises, mai 2006

Valeurs Actuelles, n°3620 avril 2006, Confidentiel.

Le Libre Journal n°372

La Nef, n° 169 mars 2006

L'Action Française 2000 n° 2696 mars 2006

Aventures de l'Histoire n°62 mars 2006 (interview)

Rivarol 10 février 2006

Le Matin, quotidien Suisse le 15 janvier 2006

Monde et Vie du 7 janvier 2006

Radio Courtoisie, le 4 janvier 2006 (interview)

mardi, mai 09, 2006

Ruines et Fantômes


La fusillade croisée qui part du château ne fait pas reculer les assaillants d'une semelle. Ils tombent. Mais leur dernier cri est : en avant ! et les survivants avancent. Tout à l'heure, corps à corps, ils combattront avec les Suisses, avec les gentilshommes déguisés. Leur torrent furieux va tout emporter.
Ils ont atteint la grande entrée, ils s'engouffrent dans les tuileries, ils frappent, ils trouent, ils tuent. On se bat partout, dans les escaliers, dans les galeries, dans la chapelle ; on dispute, on conquiert le palais marche par marche, dalle par dalle. Du sang partout. Des blessés partout. Les Suisses, morts ou vivants, sautent par les fenêtres.
Le palais entier, sous ce beau ciel bleu, a l'air en flammes. A travers la fumée, les uniformes rouges des pauvres fuyards appellent les balles. Les balles sifflent sous les marronniers dont les feuilles tombent et dont le tronc saigne. Sous les arbres, les Suisses effarés, s'enfuient et meurent.Ils se sont groupés auprès du petit bassin, ils battent en retraite, massés, vers le bassin octogone.
A chaque pas, la petite troupe est moins compacte.
Un homme tombe la tête fracassée, un moribond râle, jette un dernier regard à ce ciel, à ces arbres, à tout ce qui est la vie, et songe, agonisant, aux lacs tranquilles, aux montagnes vertes, aux soirs pacifiques de son canton républicain.
Le Ranz des vaches revient à ses oreilles qui n'entendront plus, et lui fait oublier la Marseillaise.
Soldat mercenaire, pauvre paysan de Lucerne ou d'Unterwald, qu'es-tu venu faire ici ?
Jules CLARETIE

mardi, mai 02, 2006

Le serment des gardes Suisses depuis 1616


"Comme nous tenons de Dieu notre être et toute notre subsistance et que nous ne pouvons rien sans Lui et sans le secours de Sa Grâce, nous devons l'avoir toujours présent à nos yeux.

Il doit être le but principal de nos services et l'unique objet de nos adorations.

Vous jurez, devant Dieu, par le Christ Notre Seigneur, de conserver l'Honneur de la Nation Suisse,
d'avoir sans cesse devant les yeux sa gloire et son avantage,
d'être obéissants et fidèles au Corps Helvétique, à vos supérieurs, à Sa majesté le Roi de France et de Navarre, que vous servirez loyalement, de toutes vos forces, tant que votre serment vous attachera à son service."

samedi, avril 22, 2006

La Médaille de la Fidélité et de l'Honneur du 10 août1792


Par décision du 7 août 1817, la Confédération helvétique créa une Médaille d'Honneur destinée aux Officiers et Soldats du Régiment des Gardes Suisses du Roi, survivants de la journée du 10 août 1792 où ils avaient combattu pour défendre Louis XVI et sa famille.
La médaille était de fer bronzé et portait d'un côté la croix de la Confédération avec ces mots "TREUE UND EHRE", c'est -à-dire : "FIDELITE ET HONNEUR" et de l'autre cette simple date : "10 august 1792".
Le 8 août 1792, le régiment Suisse comprenait un effectif d'environ 1500 hommes répartis en un Etat-Major, et quatre bataillons (le 1er rue Grange Batelière, le 2éme à Rueil, les 3éme et 4ème à Courbevoie).
Les victimes de la journée du 10 août (chiffres approximatifs) :
1500 tués parmi les assaillants de Danton.
2400 Gardes Nationaux
950 Suisses
120 Officiers de la Garde Constitutionnelle
200 fidèles à la Royauté
130 serviteurs.
Les Suisses qui furent emprisonnés ce jour là aux Feuillants, à l'Abbaye, au Châtelet et la Conciergerie furent tous massacrés en septembre 1792 dans les conditions que l'on connait...
Conformément ... à la Déclaration des Droits de l'Homme votée quelques mois plus tôt.
Le Lieutenant Coquet, de la Garde Nationale Parisienne, au service des Insurgés républicains, nourrit 12 Suisses pendant 3 semaines chez lui , au péril de sa vie et les sauva.
Il reçut la médaille d'Honneur et Fidélité en Or des autorités Helvétiques.
Environ 17 Officiers et 200 sous-Officiers sortirent de Paris sous des déguisements et le nombre de rescapés ne fut que de 389.
"La Diète de la confédération suisse, voulant consacrer le souvenir de la journée du 10 août 1792, dans une assemblée solennelle , s'est réunie , le 7 août 1817, afin d'honorer par un acte public le courage que les Suisses ont montré.
Par la mort glorieuse qui leur a été réservée en défendant le Roi de France, ils nous ont laissé un souvenir aussi douloureux que mémorable et le plus beau qui soit inscrit dans les fastes militaires de notre histoire moderne.
Et pour transmettre à la postérité ce grand exemple de fidélité à la foie jurée, et pour montrer que nous considérons le généreux sacrifice de la vie à son devoir comme la première qualité de l'honneur militaire, la Diète a résolu d'illustrer par une décoration particulière tous les Officiers et Soldats survivants de ce grand drame"
Le Chancelier de la Confédération.

samedi, avril 15, 2006

J'ai fait un rêve


Le 16 mai 2004, il y avait foule, square Louis XVI, à Paris.

La Chapelle Expiatoire était trop petite pour accueillir les peuples de France et de Suisse ainsi que les autorités.

Le Président de la République, Le Premier Ministre, l'ensemble du Gouvernement français était là. Les députés et les sénateurs. Les plus hauts fonctionnaires de l'Etat.

Au côté du Président de la Confédération Helvétique et des autorités Suisses.

Quelle émotion, quel recueillement.

Au centre de la Chapelle, devant le Maître Hôtel, à l'emplacement exact où l'on retrouva Louis XVI, posée devant, une plaque, une simple plaque.

Une plaque à la mémoire des Gardes Suisses morts, assassinés, mutilés et jetés comme des chiens dans un charnier à cet endroit même.

Le peuple de France est venu là, enfin uni dans sa diversité, dans sa prière et son recueillement pour demander pardon. La Suisse pour se souvenir.

Les médias, la presse,... chacun a du mal a se frayer un chemin.

La plaque était bien là, c'est vrai, mais simplement de passage, jusqu'à ce qu'elle trouve refuge ...

au Musée de l'Armée aux Invalides.

Mais,

Le peuple de France n'était pas là.

Ni à la Chapelle Expiatoire, ni aux Invalides.

Qui a su que la plaque à la mémoire des Gardes Suisses était passée par la Chapelle en ce 16 mai 2004 ?

Qui a su qu'il y avait eu une cérémonie le 18 novembre 2005 au Musée de l'Armée aux Invalides à la mémoire des Gardes Suisses ?

Il est de mon devoir d'intervenir désormais.

"Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui" Anc.Test.Genèse, II, 18.

jeudi, avril 13, 2006

Visite à Paris de Samuel SCHMID le 18 novembre 2005


Voici les extraits officiels (français et suisse) de la cérémonie à laquelle le Président de la Confédération Helvétique a participé le 18 novembre 2005 au Musée de l'Armée aux Invalides, à Paris :

"Dans l'après-midi, il a dévoilé une plaque commémorative au Musée de l'Armée, à l'hôtel des Invalides."

Ministère des Affaires Etrangères. Paris. www.diplomatie.gouv.fr

"M. Samuel Schmid participera au Musée de l'Armée à une cérémonie en souvenir du massacre des soldats de la Garde Suisse le 10 août 1792 aux Tuileries. A cette occasion, une plaque commémorative sera dévoilée par le Président de la Confédération."

Confédération Helvétique. www.admin.ch

Tout est dit.

mercredi, avril 12, 2006

Le Monument du Lion


Cet Imposant chef d'oeuvre qui se trouve à Lucerne en Suisse représente un Lion qui en mourant couvre de sa patte l'écusson des Bourbons aux fleurs de Lys. Son flanc est percé d'une lance. Les dimensions du monument, 8 mètres sur 7, ajoutent encore à l'effet général. La grotte où il est placé mesure 14 mètres sur 8. Ce lion rappelle l'héroïsme et la fidélité des Gardes Suisses qui au service de la France sont tombés, (alors qu'ils étaient désarmés) assassinés par une foule en folie les 10 août, 2 et 3 septembre 1792 :

"Forts dans la vie, fidèles dans la mort injuste"

Jules Michelet a pu écrire :

"Il meurt comme un chien fidèle, sur l'écusson des lys qu'il a juré de défendre. il meurt et semble pleurer. C'est une gloire unique, d'avoir fait le monument national d'un peuple".

La France devrait faire oeuvre de mémoire en reconnaissance du sacrifice des Gardes Suisses en acceptant de déposer officiellement la plaque à la Chapelle Expiatoire à Paris.

La chapelle Expiatoire a été érigée à l'emplacement du cimetière de la Madeleine, cimetière parisien où ont été déposés les corps des personnes assassinées place de la révolution : Louis XVI le 21 janvier 1793, Marie-Antoinette le 16 octobre 1793 et les Gardes Suisses tombés aux Tuileries le 10 août 1792.

Au nom de l'amitié franco-suisse, il est grand temps de demander pardon.




mardi, avril 11, 2006

CITATIONS


"Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées...de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi..."
Louis XVI, le 25 décembre 1792

"Le passé n'est qu'un sommeil. Pour un esprit attentif et sensible tout le ranime"
Jean de la Varende

"Le Jardin des Tuileries n'existe plus. Mais le jardin est toujours là. Personne ne devrait y passer avec indifférence. pas un pouce de cette terre qui n'ait été arrosée du sang des Suisses"
Paul de Vallières

"Si même l'on fait la part de la propagande partisane, c'est-à-dire, répétons le, du mensonge, il faut qu'il y ait chez nous je ne sais quel sadisme, du masochisme plutôt pour que nous nous acharnions depuis bientôt deux siècles à salir notre propre gloire"
Gabriel BOISSY in Les Pensées des Rois de France ,1949

"Hier unanimement nous avons dit tous que s'il arrivait malheur au Roi, et qu'il n'y ait point pour le moins six-cents habits rouges couchés au pied de l'escalier du Roi, nous étions déshonorés."
lettre du jeune Officier suisse Louis de Saint Venant, écrite entre le 20 juin et le 10 août 1792.

"Et puis, dans toutes les villes, dans toutes les campagnes, partout, des hommes et des femmes jureront de léguer à leurs enfants la Piété pour la dynastie des bâtisseurs capétiens. Tandis que cette Révolution triomphera dans le monde officiel, toutes ces familles opposeront à la société nouvelle le roc de leur fidélité. Elles ne s'éteindront jamais en France, elles présenteront obstinément à l'avenir cette part du passé qui porte le sceau de l'éternel"
Marie-Madeleine Martin

"Ce 21 janvier 1815, était posée la première pierre de la Chapelle Expiatoire. L'expression est moralement mal choisie, puisque le pardon de Louis XVI s'étendait aux générations futures ; elle demeure politiquement exacte, puisque depuis ce meurtre, la France, continue de se déchirer"
Jean-François Chiappe

"Ensuite mon épouse est revenue du marché en racontant que la foule traînait les corps mutilés des suisses dans les rues. Chauqe fois que quelqu'un passait avec les reliques d'un de ces gardes assassinés, j'entendais les gens crier: "Bravo, Bravo!"... Priez pour nous."
JB Good, Officier de la Garde Suisse, le 3 septembre 1792.

"Faut-il pour autant céder à la déploration ? certes non, car faire mémoire, c'est raviver l'espérance"
Père de la Morandais

"Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays"
John F. Kennedy, 1961

"Cette journée du 10 août 1792 est un cauchemar dans l'histoire de France"
René Benjamin, de l'Académie Goncourt

"Nulle insurrection, en effet, ne fut préparée avec moins de mystère que celle du 10 août. Tout se fit au grand jour, tout fut connu à l'avance"
Pierre Gaxotte

lundi, avril 10, 2006

Pétition Gardes Suisses


Pétition pour la reconnaissance du sacrifice des Gardes suisses.
A transmettre à :

« Pétition Gardes Suisses »
Cidex 62
21250 CORBERON

ou par mail à :
vallet.baux@wanadoo.fr


Le 10 août 1792, le roi Louis XVI est avec sa famille au palais des Tuileries, défendu par 1.100 Gardes Suisses et quelques-uns des Gardes Nationaux et gendarmes restés fidèles au Roi. Danton, qui veut en découdre avec ce monarque qui refuse de signer certains décrets, mobilise environ 17.000 hommes et les envoie aux Tuileries.

Alors que les Gardes Suisses viennent de surmonter victorieusement le premier assaut, Louis XVI leur donne l’ordre de cesser le feu et de regagner leur caserne à Courbevoie. En chemin, ils sont massacrés, assassinés par les assaillants du palais, puis atrocement mutilés par une foule en folie.

630 Gardes meurent ainsi, et 156 sont faits prisonniers. Sans défense, ils seront à leur tour assassinés puis mutilés dans leur prison lors des massacres du 2 septembre 1792. Leurs corps seront jetés dans un vaste charnier, à l’endroit où Louis XVIII fit construire la Chapelle Expiatoire.

C’est une simple goutte de sang, puisque la Révolution française fera entre 600.000 et 800.000 victimes. Mais l’heure de toutes les repentances, du débat sur la colonisation au refus de célébrer le bicentenaire de la victoire d’Austerlitz, est peut-être aussi celle d’assumer entièrement notre passé.

En témoignage de reconnaissance et d’amitié au peuple suisse, les signataires demandent que la plaque à la mémoire des Gardes Suisses, dévoilée en France par le Président de la Confédération Helvétique, Monsieur Samuel SCHMID, le 18 novembre 2005, actuellement conservée aux Invalides et portant l’inscription suivante :

« Invictis pax-per vitam fortes, sub iniqua morte fideles
À la loyauté et au courage des Suisses
En l’honneur de tous ceux qui ont vaillamment combattu et se sont sacrifiés pour rester fidèles à leur serment lors des journées des 10 août, 2 et 3 septembre 1792
Sont tombés en combattant avec vaillance et reposent en ce lieu : 26 officiers, environ 760 soldats
Ont survécu grâce à l’habileté de leurs amis : 16 Officiers, environ 350 soldats »


soit transférée à la Chapelle Expiatoire, construite sur le lieu du charnier qui recueillit leurs dépouilles et y soit fixée, signe visible du devoir de mémoire notre pays ».


Signataires de la pétition pour la reconnaissance de sacrifice des Gardes Suisses qui sera transmise à Monsieur le Président de la Confédération Helvétique par l’intermédiaire de Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur de Suisse en France,
Ainsi qu’à Monsieur le Maire de Paris,
A Monsieur le Ministre de la Culture du Gouvernement français,
Et à toutes les autorités que nous jugerons bon de contacter pour obtenir la pose de cette plaque sur les murs de la Chapelle Expiatoire :
Nom, Prénom, ville, signature :

Présentation



J’ai lancé il y a quelques semaines une pétition à la mémoire du sacrifice des Gardes suisses.

J’ai à ce jour reçu plus de 650 signatures, dont celles de Jean RASPAIL, François BLUCHE, Ghislain de DIESBACH, Florence de BAUDUS, Michel DEON, Jean de VIGUERIE ou Jean-Christian PETITFILS.

J’ai eu l’occasion de m’exprimer sur radio courtoisie le 4 janvier ;

Un article du quotidien suisse : « Le Matin » le 15 janvier a signalé le juste combat que je menais.

Début mars, vous vous avez pu lire une interview que j’ai accordée à la revue : « Les Aventures de l’Histoire ». J’explique là les raisons de ce combat privé et indépendant.

J’ai le soutien également de Rivarol, de l’Action Française 2000, de Monde et Vie, de Patrick ESCLAFER de la RODE, fondateur de l’Institut de la Maison de Bourbon, de Jacques-Henri AUCLAIR, Président de l’Association Unité Capétienne, de l’équipe de Serge de BEKETCH, de personnes dont les aïeux ont été Gardes Suisses, une annonce dans la NEF, d'Officiers, journalistes, Enseignants, anonymes, etc.…

Je souhaite également vous compter parmi les signataires.

Je reste bien entendu à votre disposition pour tous renseignements complémentaires afin que notre mémoire nationale ne fasse pas l’impasse sur les relations privilégiées qui nous ont unies et nous unissent encore à nos voisins suisses.